Radio République
Posté : mar. 24 mars 2020 19:12
Radio République est la radio lancée par Albercht Ackermann en utilisant les moyens réquisitionnés par le Gouvernement Provisoire, par ce biais, le Gouvernement Provisoire peut s'adresser à la Nation.
Hadrianiens, Hadrianiennes,
Vous savez que depuis le cessez-le-feu, des troupes factieuses et des forces malveillantes se mettent en marche dans l'ombre pour négocier avec l'ennemi et le Royaume dont les sanglants méfaits ne sont plus à apprendre à personne. Face à cet oiseau de malheur, des pans entiers de républicains d'opérette et de traîtres en puissance, ce sont accordés pour dire que nous devrions nous soumettre aux opportunismes monarchistes qui nous réclame la paix et qui veulent imposer un autre souverain et quelques mesurettes pour calmer l'ardeur révolutionnaire qui couve dans notre pays. L'Hadrianie devrait redevenir la terre des monarques, de la noblesse et de l'arrièrisme que nous connaissions sous Herri Ier avec pour seul changement le souverain ? Ainsi les traîtres qui ont massacré hommes, enfants et femmes, qui ont utilisé la Constitution pour endormir le peuple et sitôt qu'il semblait assez assoupi, ont tenté de reprendre ce qu'ils avaient offert, ces traîtres devraient être remis sur le trône et les offrandes ridicules redistribuées jusqu'à la prochaine hégémonie monarchiste qui nous retirera comme elle l'a fait, ce que nous croyions avoir acquis ?
L'heure n'est pas à la soumission à un pouvoir défaillant et chancelant qui peut être anéanti si nos efforts continuent, la monarchie peut disparaître et ses maux peuvent être combattus et apaisés pour que nous connaissions un véritable essor républicain et moderne et socialiste dans le pays, nous pouvons renverser la table et prendre en main nos lendemains. Dire que tout doit s'acquérir par le travail et non par la naissance, industrialiser le pays pour offrir aux ouvriers et aux paysans des revenus plus confortables et du repos supplémentaire. Les têtes couronnées sont en déroute et nous supplient à deux genoux, ce ne sont pas des invectives qu'elles ordonnent, ni des oukases, ce sont des prières et des plaintes, les ont-ils écouté les nôtres quand deux cents ouvriers croupissaient au fond des mines ? Ils ont utilisé leur dernière force pour mener une bataille gagnée de peu, nos forces vives se ragaillardissent chaque nouveau jour et chaque fois que le soleil se lève sur l'Hadrianie, nous sommes corroborés et notre main n'a de cesse de s'empuissancer.
La lâche pitié qui pousse aujourd'hui les traîtres à montrer leur visage et à réclamer la paix quand les revendications populaires pourraient aboutir à une amélioration concrète de la vie de tout un chacun, cette lâcheté et cette bassesse doivent être prises et comprises comme telles, non comme des sentiments d'humanité ou du romantisme névrosé. La seule chose qui pousse les membres modérés du Gouvernement Provisoire à refuser de continuer la guerre, c'est parce qu'ils savent que si nous continuons, nous la gagnerons et l'Hadrianie deviendra demain, un laboratoire inouï d'expériences sociales qui inciseront à jamais le progrès et la modernité dans nos chairs de prolétaires d'un temps ancien. Nous avons un siècle de retard sur le monde, quand nous l'aurons rattrapé nos modérés cesseront d'avoir de l'importance et le socialisme nous apparaîtra comme la seule voie satisfaisante de cheminement pour l'avenir. L'égalité entre tous et toutes, la liberté et la solidarité seront les phares de notre développement et le socialisme sera la lunette de laquelle nous verrons cette lumière et qui nous y conduira jusqu'à sa chaleur. Voilà ce que veulent à tout prix conserver les Csongor et les Branec. Ces vautours veulent au prix de notre modernité et de notre développement, conserver les quelques îlots épars de pouvoir qu'ils peuvent encore se mettre sous les serres tant que nous n'aurons pas mené notre pays dans la grande marche du monde, au sein du mouvement international de développement que connaissent les autres nations, dans laquelle nous avons des décennies de retard.
C'est dans cet attardement que la prétendue modération républicaine nous embourbera, en taisant les velléités révolutionnaires qui sont plus que bienvenues et plus que nécessaires pour faire de l'Hadrianie, une nation moderne dont les femmes, enfants et hommes ne soient plus enchaînés à leur travail, en manque d'éducation et de formation, à l'écart des grandes réalisations techniques et technologiques, enfermés dans cette bulle d'où ne lui parviennent plus toutes ces choses que le monde peut lui offrir de meilleur. Nous avons perdu notre ouverture au monde à cause de la monarchie, nous perdrons notre possibilité de changer le cours de l'Histoire et d'offrir à notre pays ce qui lui a manqué et ce qui a permis l'aliénation de millions de prolétaires et paysans, nous perdrons tout cela, si nous suivons les conseils des républicaines d'opérettes, traîtres en col blanc qui pendant que vous retournerez à vos chaînes et vos carcans, mangeront des oeufs de caille et des rumsteak dans leurs maisons bourgeoises et bien chauffées.
Ne lâchons pas notre effort à si peu d'instants du triomphe, citoyennes, citoyens d'Hadrianie, ne rompez pas les rangs, ne désarmez pas, refusez d'obéir aux ordres de vos traîtres ! Prenez les armes, reprenez-les et continuons la bataille qui nous délivrera des forces réactionnaires et coercitives que nous souffrons depuis trop de temps déjà. La guerre n'est pas finie, les traîtres et les monarchistes, dont le sang est incrusté jusqu'aux coudes, ont gagné les dernières batailles, mais nous gagnerons les décisives ! Refusons la paix monarchiste, battons-nous pour que nos revendications ne soient pas laissées lettre-morte. Vous êtes sortis des usines, vous avez accepté des sacrifices énormes ! Pour quoi ? Pour qu'on s'arrête alors que nos revendications n'ont pas abouti ? On vous a mis la poudre aux mains pour finalement vous remettre votre fardeau ? Il ne sera pas dit qu'il en sera ainsi.
Vive la Révolution ! Vive l'Hadrianie ! Vive la République !
Hadrianiens, Hadrianiennes,
Vous savez que depuis le cessez-le-feu, des troupes factieuses et des forces malveillantes se mettent en marche dans l'ombre pour négocier avec l'ennemi et le Royaume dont les sanglants méfaits ne sont plus à apprendre à personne. Face à cet oiseau de malheur, des pans entiers de républicains d'opérette et de traîtres en puissance, ce sont accordés pour dire que nous devrions nous soumettre aux opportunismes monarchistes qui nous réclame la paix et qui veulent imposer un autre souverain et quelques mesurettes pour calmer l'ardeur révolutionnaire qui couve dans notre pays. L'Hadrianie devrait redevenir la terre des monarques, de la noblesse et de l'arrièrisme que nous connaissions sous Herri Ier avec pour seul changement le souverain ? Ainsi les traîtres qui ont massacré hommes, enfants et femmes, qui ont utilisé la Constitution pour endormir le peuple et sitôt qu'il semblait assez assoupi, ont tenté de reprendre ce qu'ils avaient offert, ces traîtres devraient être remis sur le trône et les offrandes ridicules redistribuées jusqu'à la prochaine hégémonie monarchiste qui nous retirera comme elle l'a fait, ce que nous croyions avoir acquis ?
L'heure n'est pas à la soumission à un pouvoir défaillant et chancelant qui peut être anéanti si nos efforts continuent, la monarchie peut disparaître et ses maux peuvent être combattus et apaisés pour que nous connaissions un véritable essor républicain et moderne et socialiste dans le pays, nous pouvons renverser la table et prendre en main nos lendemains. Dire que tout doit s'acquérir par le travail et non par la naissance, industrialiser le pays pour offrir aux ouvriers et aux paysans des revenus plus confortables et du repos supplémentaire. Les têtes couronnées sont en déroute et nous supplient à deux genoux, ce ne sont pas des invectives qu'elles ordonnent, ni des oukases, ce sont des prières et des plaintes, les ont-ils écouté les nôtres quand deux cents ouvriers croupissaient au fond des mines ? Ils ont utilisé leur dernière force pour mener une bataille gagnée de peu, nos forces vives se ragaillardissent chaque nouveau jour et chaque fois que le soleil se lève sur l'Hadrianie, nous sommes corroborés et notre main n'a de cesse de s'empuissancer.
La lâche pitié qui pousse aujourd'hui les traîtres à montrer leur visage et à réclamer la paix quand les revendications populaires pourraient aboutir à une amélioration concrète de la vie de tout un chacun, cette lâcheté et cette bassesse doivent être prises et comprises comme telles, non comme des sentiments d'humanité ou du romantisme névrosé. La seule chose qui pousse les membres modérés du Gouvernement Provisoire à refuser de continuer la guerre, c'est parce qu'ils savent que si nous continuons, nous la gagnerons et l'Hadrianie deviendra demain, un laboratoire inouï d'expériences sociales qui inciseront à jamais le progrès et la modernité dans nos chairs de prolétaires d'un temps ancien. Nous avons un siècle de retard sur le monde, quand nous l'aurons rattrapé nos modérés cesseront d'avoir de l'importance et le socialisme nous apparaîtra comme la seule voie satisfaisante de cheminement pour l'avenir. L'égalité entre tous et toutes, la liberté et la solidarité seront les phares de notre développement et le socialisme sera la lunette de laquelle nous verrons cette lumière et qui nous y conduira jusqu'à sa chaleur. Voilà ce que veulent à tout prix conserver les Csongor et les Branec. Ces vautours veulent au prix de notre modernité et de notre développement, conserver les quelques îlots épars de pouvoir qu'ils peuvent encore se mettre sous les serres tant que nous n'aurons pas mené notre pays dans la grande marche du monde, au sein du mouvement international de développement que connaissent les autres nations, dans laquelle nous avons des décennies de retard.
C'est dans cet attardement que la prétendue modération républicaine nous embourbera, en taisant les velléités révolutionnaires qui sont plus que bienvenues et plus que nécessaires pour faire de l'Hadrianie, une nation moderne dont les femmes, enfants et hommes ne soient plus enchaînés à leur travail, en manque d'éducation et de formation, à l'écart des grandes réalisations techniques et technologiques, enfermés dans cette bulle d'où ne lui parviennent plus toutes ces choses que le monde peut lui offrir de meilleur. Nous avons perdu notre ouverture au monde à cause de la monarchie, nous perdrons notre possibilité de changer le cours de l'Histoire et d'offrir à notre pays ce qui lui a manqué et ce qui a permis l'aliénation de millions de prolétaires et paysans, nous perdrons tout cela, si nous suivons les conseils des républicaines d'opérettes, traîtres en col blanc qui pendant que vous retournerez à vos chaînes et vos carcans, mangeront des oeufs de caille et des rumsteak dans leurs maisons bourgeoises et bien chauffées.
Ne lâchons pas notre effort à si peu d'instants du triomphe, citoyennes, citoyens d'Hadrianie, ne rompez pas les rangs, ne désarmez pas, refusez d'obéir aux ordres de vos traîtres ! Prenez les armes, reprenez-les et continuons la bataille qui nous délivrera des forces réactionnaires et coercitives que nous souffrons depuis trop de temps déjà. La guerre n'est pas finie, les traîtres et les monarchistes, dont le sang est incrusté jusqu'aux coudes, ont gagné les dernières batailles, mais nous gagnerons les décisives ! Refusons la paix monarchiste, battons-nous pour que nos revendications ne soient pas laissées lettre-morte. Vous êtes sortis des usines, vous avez accepté des sacrifices énormes ! Pour quoi ? Pour qu'on s'arrête alors que nos revendications n'ont pas abouti ? On vous a mis la poudre aux mains pour finalement vous remettre votre fardeau ? Il ne sera pas dit qu'il en sera ainsi.
Vive la Révolution ! Vive l'Hadrianie ! Vive la République !